À la rencontre des enfants intérieur.e.s

Pour la fin de ma formation, j’ai écrit un mémoire dont le thème était “les enfants intérieur.e.s”. Je vous partage ici le premier chapitre. Quelle joie et quel honneur de travailler depuis avec les enfants intérieur.e.s de mes client.e.s! Pour moi, c’est un privilège.

On parle beaucoup en ce moment de l’enfant intérieur.e. On nous dit, on nous encourage même, à en prendre soin. Qu’est-ce que ça veut vraiment dire ? J’ai lu des livres sur le sujet, je comprenais intellectuellement il me semblait, mais dans le cœur, c’est comment ?

On a tou.te.s été enfant, c’est indiscutable. Tou.te.s nous avons eu une enfance : la nôtre. Ces enfances sont différentes mais il m’est apparu, à travers ma formation en constellations familiales, qu’elles deviennent capitales lorsque nous sommes adultes. De nombreuses personnes tirent un trait sur la leur, l’oublient ou même la renient. D’autre l’idéalisent, la reconstruisent dans leur mental n’en gardant que certains aspects, tirant un trait sur d’autres, pour longtemps souvent.

Alors, comment prendre soin de notre enfant intérieur.e ?

Pour moi, avant de me plonger dans les constellations familiales, ça commençait par se souvenir, penser à son enfance, se revoir dans ses âges de l’enfance, lui rendre hommage et en retrouver les couleurs.

On peut catégoriser les enfants intérieur.e.s ainsi :

L’enfant blessé.e est ce.lui.lle qui qui a besoin d’être reconnu, vu et entendu.

L’enfant clown est ce.lui.lle qui a dû faire le pitre pour mettre de la légèreté dans son système familial.

L’enfant lumineu.x.se est ce.lui.lle qui reconnaît sa part divine. Il.Elle ne peut pas apparaître tant qu’on n’a pas accueilli l’enfant blessé.e.

L’enfant intérieur.e c’est notre part divine, notre lien au divin, à la créativité, à l’intuition. Pour moi, c’est aussi notre force et notre ouverture du cœur.

Durant ma formation, l’invisible m’est apparu de plus en plus. En écoutant ma petite fille intérieure, c’est comme des cadeaux et des appels qu’on me fait. À chaque fois, ils éveillent en moi la joie de l’enfant, le rire et l’émerveillement.